Avec un chiffre d’affaires de 31 149 327 €, en recul de 0,62 % par rapport à l’exercice précédent, “notamment en raison d’une baisse d’activité sur juillet et août”, l’exercice 2017/2018 se solde sur un résultat excédentaire de 459 371 € contre 598?740?€ pour l’exercice précédent, soit une diminution de 23,28?%. “Le résultat a légèrement diminué sur cet exercice, mais reste respectable, et dans la moyenne des dernières années”, souligne Michel Gueirard, président de la Sica Maf de Hyères.
Des difficultés multiples
Si, sur un marché international féroce, les facteurs sont multiples, la baisse des productions dans la région inquiète particulièrement les responsables du marché aux fleurs. “Nous sommes entrés dans une période où le renouvellement sur les exploitations est difficile” analyse Michel Gueirard, avant de pointer les nombreuses difficultés qui pèsent sur la filière : “C’est difficile pour plusieurs raisons. D’abord fiscale, avec la dualité du réel et du micro bénéfice agricole. A quand une vraie réforme ?”, lance-t-il pour commencer. “Le coût de la main-d’œuvre est très supérieur à la moyenne de nos concurrents, les pays africains entre autres. Les charges sociales pèsent de plus en plus sur nos cotisations patronales et d’exploitation, sans que personne ne se demande si la profession pourra continuer de payer si les augmentations continuent à ce rythme. Le soutien des banques est de plus en plus compliqué et aléatoire envers nos sociétaires. Le soutien public à l’investissement devient très complexe dans ses procédures d’obtention. Nous faisons face à une concurrence très organisée en matière de production et de distribution, importante en offre et en quantité. Il faut ajouter un resserrement du commerce, avec la disparition de fleuristes, due à la baisse de consommation, ainsi que la poursuite de fusion/absorption de grosses entreprises de négoce, sans compter la concurrence des autres produits européens. Il ne faut pas non plus oublier la pression exercée sur les produits phytosanitaires qui disparaissent et ne sont que peu remplacés, ce qui impacte très fortement nos entreprises de production”, détaille le président du marché aux fleurs.
S’adapter à un marché en constante évolution
Le marché travaille aussi à une meilleure adaptation de l’outil Sica aux paramètres de production et de commercialisation, en constante évolution. “Les différentes décisions du conseil d’administration, que je veux saluer pour son travail et son engagement, vont dans ce sens. Cela passe par une approche différente pour notre produit local, afin de mieux coller au commerce national et international ; mais également par une approche de développement vers les fleuristes régionaux et locaux, qui, à travers nos commerçants sur site, est en train de se structurer, avec la mise en route du web commerce qui s’accompagne de l’introduction de plus d’espèces et variétés sur la vente au cadran”, explique Michel Gueirard.
Gabrielle Lantes
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